Éducatrice spécialisée HES-SO, coach membre de SECA, enseignante, auteure, peintre

Agapè

2020
40x40 / Acrylique, métal battu
Chant : Reckless Love / Cory Asbury
 
Si je parle les langues des hommes, et même des anges mais qu’il me manque l’amour, je deviens comme un cuivre retentissant ou une cymbale bruyante.
Si j’ai le don de prophétie, et que je sonde tous les mystères, et que j’ai toute la connaissance et toute la foi jusqu’à transporter les montagnes mais qu’il me manque l’amour, je n’ai rien.
Si j’offrais tout ce que je possède, jusqu’à livrer même mon corps pour qu’il soit brûlé, mais qu’il me manque l’amour, cela ne m’apporte rien.
L’amour est patient et bienfaisant, il n’est pas jaloux, il ne se vante pas, il n’est ni fier, ni indécent, ni égoïste, il ne s’irrite pas aisément et ne retient pas le mal qu’on lui fait.
L’amour ne se réjouit pas du péché d’autrui, mais il se réjouit de la vérité.
L’amour supporte tout, il fait toujours confiance, espère tout et endure tout.
L’amour n’a pas de fin. Par contre, la prophétie disparaîtra, les langues cesseront et la connaissance passera. Car notre connaissance est partielle, de même que notre prophétie ; mais viendra ce qui est parfait, alors disparaîtra ce qui est partiel.
Lorsque j’étais enfant je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, j’argumentais comme un enfant, mais aujourd’hui, je suis devenu un adulte et j’en ai fini avec mes manières d’enfant.
Car nous voyons, à présent, comme dans un miroir, d’une manière obscure, mais un jour nous serons face à face. Maintenant je connais en partie, mais un jour je connaîtrai pleinement, comme Dieu m’a pleinement connu.
Or maintenant trois choses demeurent : la foi, l’espérance et l’amour mais la plus grande des trois, c’est l’amour.
1 Corinthiens 13
 
Au couteau, du rouge.
Des rouges, lumineux, sombres, tirant parfois vers le violet.
Mon bras répète deux gestes, toujours les mêmes.
Un coup de couteau vertical.
Un coup de couteau horizontal.
Le rouge s’étale sur la toile.
Je m’étonne.
Ce tableau nous raconte l’amour de Dieu.
Je connais sa puissance, sa douceur, sa fidélité.
Pourquoi ces gestes cassants et identiques ?
La toile est recouverte de cramoisi, de rubis, de carmin, d’écarlate…
Je recule et je vois…
C’est du sang.
C’est la croix.
Vertical, horizontal.
J’ai peint des croix de sang.
La preuve d’amour la plus folle que Jésus nous ait montrée, c’est Sa mort.
Il est mort pour nous, pour toi, pour moi, par amour.
C’est la Passion.
Amour. Agapè.
Jésus au centre de la croix.
Vertical, du Ciel à la terre.
Horizontal, pour le monde entier.
Mais mon Dieu, quel Amour fou !
Quelle déraison, quelle extravagance !
L’artiste chante : Oh, l'amour incroyable, sans fin et fou de Dieu. Oh, il me poursuit, se bat jusqu'à ce qu'il me trouve, laisse les nonante-neuf autres. Je ne l’ai pas mérité,
je ne le mérite pas, mais Tu Te donnes quand même.
Je colle les lettres grecques avec respect et une infinie reconnaissance.
Agapè.
Merci pour ce don qui nous sauve.
 
C’est un chapitre entier de la Bible qui vient se coller à l’image.
1 Corinthiens 13.
Alors que j’écris ce texte à l’instant, je saisis ma Bible pour le recopier.
Mon geste ouvre le livre en deux.
Sur la première page apparue, sous mes yeux, 1 Corinthiens 13 !
Parfois, Dieu est si proche que cela fait sursauter.
 
Oh l’amour renversant, extravagant, infini de Dieu
Sans faiblir il me cherche, me poursuit, me ramène à Lui
Je suis indigne et sans mérite, mais pour moi tu t’es livré
Oh l’amour renversant, extravagant, infini de Dieu
dit le chant.